Je ne suis pas designer. Mais l’IA m’a tendu la main.

Le parcours entrepreneurial n’est jamais linéaire.
Un jour, on est développeur freelance. Le lendemain, on devient entrepreneur durable, explorateur de solutions tech éthiques.
Et aujourd’hui, je me retrouve à parler... d’intelligence artificielle.


“Mais tu n’es pas designer, non ?”

Exactement. Je ne le suis pas.
Mais aujourd’hui, cette question n’est plus vraiment un frein.

L’IA n’est pas là pour remplacer l’humain.
Elle est là pour l’augmenter, l’accompagner, l’ouvrir à d’autres possibles.

Je ne viens pas du monde du design. Je n’ai pas fait d’école d’art, je n’ai pas un œil naturellement “graphique”.
Mais j’ai une sensibilité. Des idées. Des intuitions. Et une envie de créer des expériences web simples, belles, légères.

Le design était une montagne.
Pas un Everest, mais un col escarpé.
Et c’est l’IA qui m’a tendu la main pour franchir le premier palier.


L’IA, une extension créative

On la diabolise. On dit qu’elle vole des jobs, qu’elle rend les créateurs inutiles.
Mais à mes yeux, l’IA est une extension de la créativité, pas son ennemi.

→ Avec Figma AI, j’ai pu générer des structures claires sans repartir de zéro.
→ Avec RunwayML, j’ai testé des visuels cohérents sans passer des heures sur Photoshop.
→ Avec GPT-4o, j’ai généré des illustrations et des concepts pour HarmoniQ, là où deux semaines plus tôt, j’étais incapable de le faire seul.

J'aime beaucoup le rendu mais quelques ajustements s'imposent (v2 pas encore en prod)

Je reste aux commandes.
Je décide. Je peaufine. Je choisis.
Mais l’IA me libère du blocage technique, du syndrome de la page blanche.


Refuser l’uniformité

Je vois fleurir les “starter kits” IA : avatars lisses, palettes génériques, contenus clonés.
Tout se ressemble. Rien ne vibre.

Je ne veux pas faire partie de cette vague.
Je veux créer à ma façon. Avec intention. Avec sens. Avec souffle.

Chaque visuel, chaque ligne de texte, chaque choix est une opportunité de dire : “voici qui je suis”.
Et l’IA, bien utilisée, me permet d’aller plus loin dans cette sincérité.


Solopreneur, IA et écologie : un trio possible

Quand on est seul, on porte tout. Design, dev, contenu, stratégie.
C’est un équilibre précaire.

Mais l’IA, utilisée avec conscience, devient un allié précieux :
→ Elle me fait gagner du temps sans sacrifier la qualité.
→ Elle me permet de rester créatif sans exploser mon énergie.
→ Elle me pousse à être plus sobre, plus réfléchi, plus aligné.

Je choisis des outils respectueux, je mesure leur impact, je reste lucide sur les dérives possibles.
L’enjeu n’est pas juste d’aller vite. Il est d’avancer dans la bonne direction.


L’IA ne remplace pas. Elle révèle.

Ce n’est pas de la magie.
Ce n’est pas une solution miracle.

Mais c’est un levier.
Un accélérateur d’intuition, quand on reste aux commandes.

Ce que je construis aujourd’hui n’aurait pas été possible il y a deux ans.
Et ce n’est pas malgré l’IA. C’est grâce à une utilisation humaine, sensible et intentionnelle de ces outils.


Pour les développeur·se·s freelance qui me lisent

Tu n’as pas besoin d’être designer pour créer des expériences qui résonnent.
Tu n’as pas besoin d’être expert en IA pour en faire un allié.
Mais tu as besoin d’une vision, d’un cadre éthique, et de l’envie d’apprendre.

→ Explore les outils, mais reste critique.
→ Fais confiance à ton intuition, c’est elle qui guide la valeur.
→ Préserve ton énergie. Privilégie l’impact, pas la vitesse.


L’IA ne déshumanise pas. Elle recentre, si tu la laisses faire.

À travers ce chemin entre développement, design, IA et durabilité, je continue d’explorer un numérique qui a du sens.
Et je t’invite à faire ce bout de chemin avec moi.

De Développeur Freelance à Entrepreneur Durable : L'IA et le processus créatif (Épisode 20)