Comment éviter l’erreur n°1 des freelances : parler à tout le monde (et convaincre personne)
Quand je me suis lancé, j’ai fait comme 90 % des freelances :
je me suis mis à poster.
Partout. Pour tout le monde.
Blog. LinkedIn...
Je pensais que parler beaucoup = attirer plus.
Mais ce que j’ai appris, c’est brutal :
plus tu parles à tout le monde, plus tu deviens invisible.
Le piège du “je parle à tout le monde”
Ce n’est pas un manque de talent.
Ce n’est pas un manque de travail.
C’est un manque de clarté.
Tu parles d’un peu de tout…
à un public flou…
sur des plateformes qui ne t’apportent rien.
Et le résultat est prévisible : pas d’engagement, pas de clients, pas de focus.
Ton ICP n’est peut-être pas là où tu crois
Tu adores Instagram.
Tu te sens “à l’aise” sur LinkedIn.
Tu préfères écrire que parler.
Mais rien de tout ça n’a d’importance si ta clientèle cible (ICP) ne fréquente pas ces endroits.
Ta zone de confort n’est pas ton canal stratégique.
Et ton canal préféré n’est peut-être pas celui de tes futurs clients.
Si tu veux vendre, tu dois aller là où ils sont.
Pas espérer qu’ils tombent sur ton contenu par magie.
La posture qui change tout : choisir le canal en fonction du client, pas de toi
Quand tu arrêtes de choisir tes canaux selon ton confort,
et que tu les choisis selon ton ICP, tu passes de créateur isolé à stratège.
Tu gagnes :
- Du temps (moins de contenus inutiles à produire)
- De l’efficacité (chaque action vise juste)
- Du feedback (tu es enfin en conversation, pas en monologue)
Ce que je recommanderais à presque tous les freelances qui débutent : le cold email
Oui, c’est moins sexy qu’un carrousel Linkedin.
Mais c’est :
🎯 Ciblé : tu choisis qui tu contactes
💬 Direct : pas besoin d’un algorithme pour être lu
💸 Économique : pas besoin de budget, de branding ou de pub
📈 Scalable : tu peux envoyer 10 emails par jour, ou 50. Tu contrôles.
Tu veux tester ton offre ? Comprendre ton marché ? Avoir tes premiers clients ?
Tu n’as pas de canal plus efficace pour ça.
Par quoi commencer concrètement ?
- Identifie 15 à 20 personnes qui ressemblent à ton client idéal
- Écris-leur un message clair, personnalisé, sans blabla
- Observe les réponses, ajuste ton message, recommence
Pas besoin d’un site parfait.
Pas besoin d’un profil optimisé.
Juste une posture claire, un message direct, et un canal qui fonctionne.
Étude de cas personnel : de “couteau suisse qui ne coupe pas” à stratège clair
Avant : j’avais une tagline jolie… mais floue
“I help committed businesses scale their positive impact without disrupting their habits”
Ça sonnait bien.
Mais ça ne disait rien de concret.
Je voulais plaire à tout le monde.
Résultat :
→ J’étais perçu comme un généraliste.
→ Mes offres étaient vagues.
→ Et mes leads… inexistants.
J’étais un couteau suisse.
Utile pour tout.
Choisi pour rien.
Ce que j’ai changé : ma posture
Je suis passé de :
“Je peux t’aider sur tout ton digital” → à “Je construis un système qui respire, pensé pour ta façon de bosser”
De :
“Tu veux scaler ? Je suis là.” → à “Tu veux arrêter de t’épuiser dans 6 outils qui se parlent pas ? Je te connecte tout ça ensemble.”
Maintenant : clarté, scalabilité, autorité
“If your tools rule your business, we’ve got a problem... I help solo founders automate the backend mess that’s killing their momentum.”
Ce que je fais est limpide.
Pour qui je le fais aussi.
Ce que ça leur évite ? Encore plus.
Et les leads qui arrivent aujourd’hui ne posent plus cette question floue :
“Tu fais quoi exactement ?”
Ils disent :
“C’est exactement ce que je cherche. Tu as un créneau cette semaine ?”
Résultat ?
✅ Plus de positionnement = plus de réponses aux bons messages
✅ Moins de plateformes à gérer = plus d’énergie pour mes clients
✅ Des projets alignés avec ma vision = pas juste des missions à la chaîne
Ta voix compte. Mais elle doit atterrir quelque part.
Tu peux continuer à créer “au feeling”.
Ou tu peux décider que chaque action a un objectif stratégique.
Si tu sens que tu t’éparpilles, pose-toi cette question simple :
Est-ce que je parle là où mes clients m’écoutent ?
Ou est-ce que je parle là où je me sens à l’aise ?