Aujourd’hui, nous entendons de plus en plus parler no-code.
Alors forcément, ça vaut le coup de se renseigner.
Il faut savoir que les outils no code sont plus vieux que ce que l’on pense.
Remontons plus loin, dans les années 1980 et 1990.
Deux outils no code majeurs ont vu le jour.
Ce qui a eu pour conséquences de rendre accessible au grand public certaines fonctionnalités alors réservées aux programmeurs.
Ces Killer Apps ou Applications Phares connurent un succès fulgurant.
L’arrivée des Spreadsheets en premier lieu, comme VisiCalc à permis aux utilisateurs et aux entreprises d’automatiser les calculs sans faire appel à des programmeurs.
A mesure que la demande grandissait de nouveaux besoins entraient en jeu, à tel point que le logiciel ne pouvait répondre aux demandes hors scope.
Les développeurs·ses se sont alors démarqué(e)s et ont utilisé ces outils pour trouver de nouvelles solutions créatives à ces problématiques via le low code.
Le second outil est arrivé un peu plus tard, milieu 90, il fait partie d'une catégorie qu'on appelle les website builders.
Exemple d'aujourd'hui : Webflow
C’était révolutionnaire pour l’époque !
Enfin il parait, moi j’étais encore trop jeune pour mettre les mains dedans.
Tout le monde pouvait réaliser son site web statique sans connaître la programmation.
Les entreprises qui avaient besoin d’une visibilité sur le web pouvaient alors bénéficier de cette vitrine.
C’est alors que, tout comme avec les Spreadsheets, le marché à explosé.
A tel point que la demande, elle, devenait de plus en plus grande.
Il fallait bien satisfaire certaines exigences, et le logiciel ne permettait pas encore cela, encore une fois les développeurs·ses ont pu tirer leurs épingles du jeu.
Aujourd'hui, beaucoup de choses ont évolué, nous avons accès à une variété d’outils no code.
Aussi, la maturité des outils permet d’aller plus vite avec des solutions toujours plus poussées.
Et il est donc normal de se poser la question suivante.
Doit-on voir le no code comme un remplacement des développeurs·ses ?
Oui, pour ce qui est de propulser des projets ou des idées à moindre coup avec un time to market fortement réduit. C’est idéal pour les entrepreneurs n’ayant pas de bagage technique ou encore les startupers qui souhaitent tester leurs idées.
Cependant, sur le long terme, non, il faudra très certainement engager une ou plusieurs personnes.
Ne pas le faire reviendrait à se tirer une balle dans le pied.
Cela dépendra du contexte, mais pour les jeunes startups, faire appel à une agence ou à des freelances est souvent le bon choix.
L’idée étant testée et approuvée, il faudra la répliquer afin de créer un produit robuste et durable.
Imaginez qu’un des outils change pour X raisons ? C’est toute votre stack qui se retrouve impacté, sachez que ces solutions sont limitées et souvent chères quand nous souhaitons scale up notre business.
Capitaliser sur le délai et le coût de création permet d’allouer plus de temps et de ressources pour le produit final.
Et comme nous l’avons vu par le passé, il faudra toujours des développeurs·ses pour concevoir des outils ou pour trouver des solutions répondant à des demandes spécifiques.
Mais alors, le no code on en fait quoi, nous développeurs·ses ?
Je pense qu’il faut apprendre à nous familiariser avec ces outils, les utiliser et se créer des opportunités comme d'autres avant nous.
Nous comprenons comment ils sont conçus et comment nous pouvons en tirer pleinement avantage afin de délivrer de la valeur.
Alors utilisons-les !
Cela nous permet aussi de gagner du temps pour du prototypage ou sur de l’automatisation.
Et au besoin, quand la demande se fait plus technique, nous pouvons intervenir soit pour lever des limitations de l’outil, soit pour concevoir une solution plus durable.
Choisir les bons outils pour les bons travaux et au bon moment, ça fait la différence.
Grâce à nos compétences, nous sommes à même de conseiller et de savoir si tel outil est approprié pour tel projet, c’est une vraie force.
Nous ne sommes pas obligés de toujours tout coder, d’ailleurs, pour des tâches rébarbatives je préfère automatiser, c’est du temps économisé.
Vous, vous en pensez quoi du no code ?
Vous pouvez échangez avec moi sur Linkedin, je réponds à tout le monde :)
Sinon il y a toujours ma newsletter ;)
Bonne lecture !
No code ? Pour qui ? Pourquoi?
Aujourd’hui, nous entendons de plus en plus parler du mouvement no-code. Alors forcément, ça vaut le coup de se renseigner.